8 mai : Rien ne peut faire oublier que c’est l’URSS et l’armée rouge qui ont vaincu le nazisme, libéré l’Europe du fascisme installé par la classe capitaliste [Dossier Spécial]

En compagnie de la maire communiste de Bagneux (92) Marie-Hélène Amiable, Léon Landini, résistant et président de l’Amicale des Bataillons FTP-MOI Carmagnole Liberté, président du PRCF, a participé aux cérémonies d’hommage de la victoire contre le nazisme à l’occasion de ce 8 mai pour le 79e anniversaire de la Libération.

À l’époque, les Français savaient dans leur immense majorité, pour l’avoir vécu, qu’ils devaient « leur libération à l’URSS », pour reprendre les mots de De Gaulle pourtant connu par ailleurs pour son anticommunisme.

Et c’est un fait historique confirmé par exemple par l’historien britannique Richard Overry

«Si la défaite de l’armée allemande était l’objectif stratégique central, le conflit sur le front de l’Est en a été le théâtre principal. C’est là-bas que l’armée allemande a été affaiblie puis a battu retraite, avant que l’essentiel des troupes alliées, terrestres et aériennes, n’arrive sur place en 1944.»
Richard Overry – historien britannique, spécialiste de la seconde guerre mondiale

A lire : Le rôle de l’URSS dans la deuxième guerre mondiale : la victoire contre le nazisme et la libération de l’Europe.

Cette défaite est obtenue aux prix des sacrifices inouïs des communistes. Eux qui ont été partout, et notamment en France, les principales forces de résistance – en particulier armées et combattante – dans les pays occupés et jusqu’en Allemagne nazies. Tandis que partout la classe capitaliste s’engageait dans la collaboration quand elle n’avait pas installé les régimes fascistes à son service. Eux qui ont mené le principal effort de guerre, par une mobilisation générale, héroïque, de tous les peuples de l’Union Soviétique. L’URSS, au prix de 27 millions de morts, après avoir mobilisé près de 50 millions de soldats, hommes et femmes, dont 11 millions sont tombés sur le champ de bataille pour défaire les armées de l’Axe nazi, devant Moscou et Léningrad, pour gagner à Stalingrad, puis à Koursk et lancer la contre-offensive décisive de l’opération Bagration. Pour libérer les prisonniers des camps de concentration et d’extermination, notamment d’Auschwitz, pour enfin écraser sur son sol, en franchissant l’Elbe et libérant Berlin, le régime hitlérien.

Faut-il rappeler que les États-Unis ne sont intervenus que très tardivement dans la Seconde Guerre mondiale. Uniquement lorsque leur hégémonie impérialiste sur le pacifique a été menacée par le Japon impérial. Qu’ils aient retardé au maximum l’ouverture d’un second front en Europe de l’Ouest, déclenché qu’à partir du moment où, après Stalingrad et Koursk, la victoire de l’Union Soviétique sur l’Allemagne nazie était irréversible. Il y a 80 ans, en 1944, l’Allemagne nazie et les armées de l’Axe déploie 287 divisions. 157, dont l’essentielle des plus armées et féroces combattent sur le front de l’Est, 57 sont présentes à l’ouest dont une dizaine en Normandie. L’URSS affronte seule les 2/3 des armées du IIIe Reich. Si l’opération de débarquement de Normandie du 6 juin conduit l’Allemagne nazie à déployer 380 000 soldats face aux 1 millions de combattants alliés, l’opération soviétique Bagration, au même moment affronte avec 2,3 millions de combattants, 1 millions de soldats nazis.

A lire : LETTRE OUVERTE AUX AMIS DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, DU PLURALISME DÉMOCRATIQUE ET DU DROIT DES PEUPLES A LA PAIX ET A L’INDÉPENDANCE NATIONALE

Au moment où les forces de la fascisation, catalysée par l’Union Européenne du Capital et l’OTAN, pousse à la réécriture de l’histoire, pour criminaliser le communisme et ainsi renforcer le totalitarisme du capitalisme sur le continent, au moment où les mêmes pour servir leur propagande de guerre accompagnant leur offensive impérialiste pour intégrer toujours d’avantage et plus l’Est de l’Europe au sein de l’impérialisme euro atlantique intensifie la rhétorique xénophobe anti russe, il est bon de rappeler les faits. Ce sont les soviétiques, les résistants, communistes, qui ont essentiellement payé de leur sang la libération de l’Europe du joug nazi. Alors que ce sont les capitalistes qui ont installés partout le fascisme et le nazisme pour renforcer l’exploitation capitaliste. Ce sont les capitalistes qui ont choisi la défaite et la collaboration. Ce sont les capitalistes qui se sont, y compris aux USA, accommodés autant qu’ils ont pu des nazis – les entreprises automobiles américaines ont ainsi été parmi les premiers fournisseurs des armées du IIIe Reich – quand ils ne les ont pas directement soutenus. le patron de GM William Knudsen admirait Hitler, le qualifiant de « miracle du XXe siècle ». Hitler dira : «Ford a été un des principaux inspirateurs.», lui décernant, en 1938, la plus haute décoration civile du IIIe Reich tandis que Ford avait fait un cadeau de 35000 reichmarks au Führer en 1939 pour son anniversaire.

A signer : brisons les chaines de l’Union Européenne , Appel au boycott citoyen des élections européennes du 9 juin 2024

Alors que l’Union européenne et l’OTAN plongent l’Europe dans la guerre, violant les frontières et le droit international en Yougoslavie hier puis prenant le contrôle de l’Ukraine par un coup d'État en y semant la guerre, qu’ils appuient des forces se réclamant ouvertement des collaborateurs nazis du IIIe Reich pour installer leur pouvoir à Kiev et y mener la guerre contre la Russie,
alors que l’Union européenne, sa politique d’euro austérité, de mise en concurrence et d’exploitation massive des travailleurs, pousse partout à la montée des partis d’extrême droite, ces partis qui s’inscrivent tel le RN au demeurant à son service,
alors que cette Union européenne du Capital fait disparaître jours après jours de sa construction jusqu’au saut fédéral européen, ou plutôt saut impérial, en cours jusqu’à la dernière parcelle de souveraineté de notre Nation, cette souveraineté défendue et regagnée de haute lutte par la Résistance, cette souveraineté populaire sans laquelle il ne peut être aucune espérance de démocratie ni de progrès social,
alors donc que le capitalisme menace l’Humanité tout entière de guerre mondiale, de fascisme et de désastre écologique, ce 8 mai doit être une date de mémoire mobilisant les énergies de chaque travailleur, de chaque citoyen, de chaque homme et femme libre et soucieux de défendre la liberté, l’égalité, la fraternité. Pour construire le front antifasciste, populaire, patriotique et écologique, remettre la classe des travailleurs, le camp des peuples dans le sens des victoires de la paix, de l’égalité, et de la solidarité internationaliste.

A signer : Contre la guerre potentiellement mondiale et nucléaire de Macron et de l’UE-OTAN, union, action et résistance des travailleurs et citoyens de France !

Pour cela, en ce 8 mai 2024, comme c’était le cas pour le 8 mai 1945, l’engagement militant est nécessaire, l’organisation de classe, antifasciste, populaire, en reconstruisons le parti communiste indispensable. C’est ce à quoi invitent et agissent le PRCF et la JRCF.

JBC pour www.initiative-communiste.fr