Léon Landini président du PRCF rencontre Otto Frias l’ambassadeur de Cuba en France

La délégation du PRCF conduite par Léon Landini était composée également de Fadi Kassem son secrétaire national et de Boris Differ représentant la commission internationale du PRCF

Cuba peut compter sur la solidarité des communistes de France avec Cuba socialiste, et l’engagement total du PRCF et de son organisation de jeunesse les JRCF. Ce 20 avril, alors que l’assemblée nationale cubaine élisait l’exécutif du pays, c’est une délégation de dirigeants du PRCF qui est venu dire à nouveau son soutien au peuple cubain et à la révolution socialiste.

Un soutien qui est plus que jamais nécessaire alors que le régime de Washington ne cesse de durcir le criminel et illégal blocus de l’ile. Un embargo condamné par l’ONU et les pays du monde entier qui frappe durement l’économie de l’ile et affecte évidemment la vie des 11 millions de cubains.

Un blocus en dépit duquel les cubains continuent d’apporter bien plus qu’à mesure de leurs moyens toutes l’aide qu’ils peuvent aux peuples du monde entier. Et le peuple français se souvient de l’aide des médecins cubains apportés dans les antilles françaises. Une aide médicale qui se voient elle même désormais attaquée par les mesures d’embargo fixées par les USA, des mesures qui ont déjà frappées les entreprises industrielles ou financières françaises qui commercent et travaillent avec la Havane, coutant à la France des milliards d’euros.

Le peuple cubain s’est exprimé dans les urnes, à travers des élections démocratiques. Qui voient les urnes tenues de manière transparente par les enfants des écoles. 6 167 605 électeurs qui se sont rendus aux urnes et ont voté. Bien plus que dans la plupart des pays où la classe capitaliste impose ses diktats de façon impitoyable. Qui ne voit par exemple Macron exécutant les diktats de l’UE MEDEF pour forcer le peuple français à la retraite des morts, lui faisant les poches pour remplir les coffres des milliardaires ?. Faut il rappeler la farce des élections américaines ? ses dépouillements étranges, ses dizaines de millions de travailleurs américains écartés du vote ?
A Cuba, les élections déterminent des représentants du peuple, issus d’un processus où les candidats proposés pour occuper un siège au Parlement ont multiplié les rencontres avec la population, aussi bien dans les endroits les plus isolés que dans les écoles, les usines, les exploitations agricoles, les centres scientifiques, les quartiers en rénovation, entre autres espaces. Des candidats qui sont issus de la population, et qui portent ses aspirations, sous son contrôle direct. Ce qui permet de construire des réformes complexes, emportant le consensus, à l’image de l’adoption récente, par referendum du nouveau code de la famille. On est loin du bipartisme falsifié des USA, gigantesque spectacle qui voit se dépenser des dizaines de milliards d’euros pour perpétuer à la maison blanche l’un ou l’autre des candidats du parti unique capitaliste.
C’est sans doute pourquoi ceux qui ont voté à Cuba (75,87%) dépassent de loin les chiffres que l’on connaît aux États-Unis et dans d’autres pays européens, où le nombre de votants n’atteint même pas 60%.
Ces élections ont vu la reconduction de Miguel Diaz-Canel Bermudez, à la présidence de la République de Cuba et Salvador Valdés Mesa réélu au poste de vice-président de la République de Cuba