80 000 lits d’hospitalisation supprimés en vingt ans en France

Après la disparition de plus de 85 hôpitaux publics en France sous les divers ministères de Roselyne Bachelot, Eric Woerth Xavier Bertrand, et Marisol Touraine pour ne nommer que ces personnes et, selon des statistiques : 80 000 lits d'hospitalisation auraient été supprimés en vingt ans. Le projet "Ma santé 2022" du "président" Macron, qu'Agnès Buzyn a été chargé de mettre en place en 2019 n'avait qu'un objectif : poursuivre cette case du service public de santé, pour le remplacer par des offres de soins privés comme le fait le groupe Ramsay. Ainsi les déserts médicaux manifestement organisés par les divers gouvernements maastrichtiens permettent de mettre en selle les groupes d'hospitalisations privés ou encore l'entrée du privé dans les hôpitaux publics sous couvert de "Territoire professionnel de Santé". Si Ramsay possède un peu plus de 130 établissements hospitaliers privés en France, le groupe veut étendre ses tentacules aux centres de santé et soins de premiers secours justifiant cette "stratégie." par la pénurie de praticiens de proximité, proposant un système de télémédecine qui pallie aux fermetures d'urgences, de médecins manquants sur le territoire. Pour y accéder le patient devrait "s'abonner" d'une somme de 11,90 € par mois, pour avoir un avis médical ou une réponse sur une question de santé, sans prise en charge par l'Assurance Maladie.

Il faut arrêter cette logique marchande du système de santé et revenir à un véritable service public. Mettre les moyens indispensables au fonctionnement des services de santé. Il faut quitter l'UE qui en est le maître d'œuvre, sortir de l'€ et de l'OTAN belliciste. Pas d'argent pour la guerre, mais au contraire pour les salaires et les services publics. Le résultat de la situation en France :

à Grenoble : un nonagénaire meurt après trois jours d'attente aux urgences, un bébé meurt après la défaillance de sa prise en charge dans un hôpital, un patient de 81 ans décède sur un brancard après 22 heures d'attente... Mais Macron, annonce à Marseille la construction d'un hôpital militaire pour préparer la France à une éventuelle guerre de haute intensité